On modernity and democracy – a very short thought

Nous vivons dans une ère de relativisme moral, intellectuel et philosophique. Cet état est la conséquence aussi bien que la cause de l’incapacité des sociétés modernes à définir, reconnaître et accepter leur identité. Par là même, elles rendent impossible la relation à l’altérité, la compréhension d’une identité autre. Comment, en effet, définir “autrui” lorsqu’on est dans l’incapacité de définir qui l’on est? Le rejet est alors la seule issue envisageable et envisagée.

Cette méconnaissance d’elles-mêmes rend les sociétés démocratiques vulnérables; vulnérables face à des attaques extérieures, certes, mais, plus que tout, vulnérables aux dynamiques de destruction qui existent en leur sein. La Démocratie, “le moins mauvais des systèmes”, n’est jamais plus dangereuse que lorsque, inconsciente, elle se met à agir contre elle même.